Pourquoi la vélocité commerciale doit remplacer les résultats comme boussole
Le problème de la gestion par les résultats
La plupart des équipes commerciales sont pilotées par les résultats : chiffre d’affaires, marge, croissance.
Mais les résultats sont une conséquence, pas une cause.
On peut fêter un bon trimestre… tout en se dirigeant droit dans le mur.
Car les résultats montrent le passé. La vélocité montre l’avenir.
La vélocité commerciale mesure à quelle vitesse votre système transforme des opportunités en revenus.
C’est la différence entre une équipe chanceuse et une équipe performante.
Pourquoi la vélocité vaut mieux que les résultats
Les résultats sont statiques. La vélocité est dynamique.
Les résultats vous disent ce qui s’est passé.
La vélocité vous montre comment cela se passe. Elle révèle les forces en jeu avant même que les résultats n’apparaissent.
Les résultats créent de la pression. La vélocité crée du progrès.
Quand on ne regarde que les résultats, on finit par courir après des miracles de fin de trimestre.
La vélocité, elle, met en lumière les points de levier : là où de petits ajustements (nombre d’affaires, taille moyenne, taux de gain, durée du cycle) démultiplient la performance sans épuiser l’équipe.
Les résultats sont un symptôme. La vélocité est un diagnostic.
Quand le chiffre d’affaires baisse, est-ce un problème de volume, de valeur, de conversion ou de cycle ?
La vélocité décompose la performance pour vous permettre d’agir sur la bonne cause.
Les 4 leviers de la vélocité (et leurs pièges cachés)
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Le nombre d’affaires (Quantité) – Plus d’activité ne veut pas dire plus de performance. Trop de leads diluent la qualité.
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La taille moyenne (Valeur) – Les gros deals flattent l’ego mais ralentissent les cycles.
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Le taux de gain (Qualité) – Trop haut ? Vous jouez peut-être trop petit.
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La durée du cycle (Vitesse) – Le raccourcir à tout prix peut détruire la confiance.
Chaque levier influence les autres. La maîtrise vient de l’équilibre, pas de la force.
Conclusion : le vrai changement de paradigme
La vélocité transforme la question :
de « Combien avons-nous vendu ? »
à « Comment vendons-nous ? »
Elle relie l’effort, la compétence et le système.
Et une fois qu’on commence à mesurer la vélocité, on ne regarde plus jamais la performance commerciale de la même façon.